« Seul l'arbre qui a subi les assauts du vent est vraiment vigoureux, car c'est dans cette lutte que ses racines, mises à l'épreuve, se fortifient »
Sénèque
Dès que le vent souffle à partir de dix kilomètres à l’heure (10 km/h), une éolienne commence à produire du courant. Les éoliennes sont uniquement arrêtées en cas de rafales très fortes et de longue durée. Ce qui arrive très rarement.
En période de migration, certaines éoliennes seront arrêtées temporairement grâce à un système de détection par radar, capable d’identifier le passage d’oiseaux.
Les deux tiers du courant éolien sont produits en hiver. Cette énergie est donc essentielle pour la sécurité d’approvisionnement, car elle compense le solaire et l’hydraulique qui produisent moins en hiver.
La solution pour la sécurité d’approvisionnement n’est pas l’énergie solaire, l’énergie hydraulique ou l’énergie éolienne locale. Nous avons besoin d’un mix d’électricité intelligent regroupant toutes les énergies renouvelables. En raison de sa production élevée en hiver, l’énergie éolienne est d’importance systémique dans ce mix. En combinant les énergies hydraulique, solaire et éolienne, nous pouvons réduire nos importations et couvrir nous-mêmes nos besoins avec une production locale sans émission de CO2.
Source : SuisseEnergie
L’exploitation de l’énergie éolienne est le mode de production d’électricité le plus écologique à côté de l’énergie hydraulique.
La surface occupée par une éolienne correspond à celle d’une maison individuelle. La quantité de béton nécessaire pour la construction d’une éolienne moderne équivaut à celle requise pour 8 maisons individuelles. Cet investissement en vaut la peine, car l’éolienne produit de l’électricité pour un village comptant jusqu’à 2800 ménages pendant 30 ans. À la fin de sa phase d’exploitation, elle peut être démontée en l’espace d’une semaine sans générer de déchets polluants et sans laisser de traces dans le paysage.
90 à 95 % des composants d’une éolienne sont facilement recyclables, car il s’agit principalement d’éléments composés de béton et de métaux tels que l’acier et le cuivre. Les métaux sont directement réutilisés, les éléments en béton sont recyclés sous forme de gravier. Les anciennes éoliennes du Mont-Crosin dans le Jura continuent de produire de l’électricité en Biélorussie.
Source : Engie GREEN / VESTAS
Mais ce n’est pas la fin de leur parcours :
plus de 90 % de leur masse pourra être recyclée ou réemployée.
Les matériaux comme l’acier, le cuivre, l’aluminium ou le béton rejoindront des filières de valorisation.
Certaines pièces seront revendues ou réutilisées dans de nouveaux parcs.
« Les vents et les marées ne sont jamais favorables à celui qui ne sait où il va »
Sénèque
Le principe de fonctionnement de l’éolienne repose sur la transformation de l’énergie cinétique en énergie électrique : le vent fait tourner des pales qui font elles même tourner le générateur de l’éolienne. À son tour, le générateur transforme l’énergie mécanique du vent en énergie électrique. Le courant est injecté dans le réseau électrique pour alimenter nos foyers. Il peut être stocké dans les barrages pour être utilisé plus tard.
Le projet se présente ainsi comme étant l’un des plus importants parcs prévus dans le canton de Vaud, région qui présente d’ailleurs le meilleur potentiel éolien du pays.
Le parc permettra d’exploiter le vent, cette richesse naturelle particulièrement intense sur les crêtes du Jura.
Elever la hauteur des mâts à 134 m permet d’exploiter des vitesses de vent plus importantes car le vent en altitude n’est pas ralenti par le sol. De plus, les grandes pales comme celles prévues ici (76 m maximum) permettent d’augmenter significativement la production (au carré).
Des éoliennes 2 fois plus grandes produisent au moins 4 fois plus d’énergie !
Vous y trouverez des informations complémentaires sur leur engagement, leur expertise et leur rôle dans le projet.
« Le vent frais chasse la brume »
Proverbe traditionnel
L’Office fédéral de l’énergie (OFEN) est le centre de compétences du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) pour les questions liées à l’approvisionnement en énergie et à son utilisation.
Suisse Eole compte environ 150 membres : des particuliers, des fournisseurs d’énergie, des communes et des entreprises s’intéressant à l’énergie éolienne. L’association a été créée en 1998. Ses objectifs sont les suivants : développer l’exploitation de l’énergie éolienne en Suisse, informer la population sur la valorisation écologiquement et économiquement judicieuse de cette source d’énergie et assurer sa promotion durable.
Le GREE rassemble des entreprises et distributeurs d’électricité qui développent la production d’énergies renouvelables, conformément au mandat reçu des autorités publiques à travers la Stratégie énergétique 2050.